lundi, 17 septembre 2007

La qualité de vie

La médecine nous aide à naître, nous sauve parfois, nous requinque souvent et surtout nous accompagne incessamment en prolongeant notre espérance de vie, quoi de plus normal !
Mais l’homme est-il fait pour durer éternellement ?

[Parution avril 2007, dans le MSM Mensuel de l'industrie]
Une pensée philosophique ... En effet quoi de plus normal à la veille de l’ouverture d’un nouveau salon à la fois très technique et dont l’utilité n’est pas remise en cause, puisqu’il s’agit d’améliorer notre bonheur et notre bien-être. Le MSM se lance dans l’aventure des techniques appliquées au médical en vous proposant à vous lecteurs et à vous visiteurs du nouveau salon mediSIAMS, nombre d’articles techniques montrant une fois de plus la capacité des industries helvétiques à se diversifier et à se lancer dans un créneau porteur d’avenir.
Plus prosaïquement, il semble normal que les coûts de la santé augmentent incessamment... Qui hésiterait à vider son compte en banque pour rester en vie ? Cela peut sembler extrême mais c’est finalement une réaction très humaine. Mais de là à croire que le coût des implants dentaires et autres organes de remplacement en matériaux non biologiques facturés aux patients est lié aux coûts de fabrication, c’est loin d’être le cas.

Car là comme ailleurs, la pression sur les prix dans la fabrication de ces organes de soin, outils et autres matériel médical reste très fort. Tout en obligeant le sous-traitant actif dans ce domaine à livrer une qualité hors normes.
La médecine « à deux vitesses » telle qu’elle est pratiquée en Suisse, soit l’assurance de base pour tout le monde et l’assurance complémentaire pour ceux qui le désirent (ou pour ceux qui en ont les moyens) va peut-être ouvrir la voie à deux types de production.
Prenons le cas d’une implantation de prothèse, l’objet technique pourrait avoir deux niveaux de qualité, l’une excellente (à prévoir pour une personne jeune) donc, la prothèse dans ce cas là, doit avoir une durée de vie élevée. Et dans l’autre cas, cet implant de provenance asiatique éventuellement, mais tout aussi biocompatible, pourrait être de moins bonne qualité, moins cher, mais tout de même efficace pour une personne de plus de septante ans, qui justement n’a peut-être pas la possibilité de financer une assurance «tous risques». Cet aspect bassement vénal doit malheureusement aussi être pris en compte dans les techniques de remplacement des organes défectueux du corps humain.
Pour en savoir plus sur ce secteur en pleine mutation ou progression, n’hésitez pas à visiter le prochain salon de Moutier du 25 au 28 avril.

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